En ce qui concerne les relations avec la Turquie, elles sont compliquées mais plus ouvertes qu'auparavant. Elles sont complexes en raison de l'irrationalité du comportement du président Erdogan sur certains sujets. Mais force est de constater que la Turquie était jusqu'à il y a peu hostile au principe même de discussions. Si un échec a une nouvelle fois été constatée, la porte reste ouverte.
S'agissant de la nature même d'un éventuel accord et de son impact sur la citoyenneté européenne, je rappelle que la base des négociations consiste en la mise en place d'un état fédéral bizonal où les citoyens des deux entités disposeraient des mêmes droits. Il faudra être vigilant sur les périodes de transition et la question des quotas au sein de la police ou de l'administration. Mais le fait que le président de la Commission européenne dispose d'un envoyé spécial et qu'un bureau d'appui ait été mis en place au nord de l'île souligne bien que l'Union européenne est partie prenante aux négociations et ne pourra se voir imposer une solution contraire à ses principes.
Au sujet de l'adhésion de Chypre, d'autres pays présentaient également des difficultés...