Intervention de Jacques Mézard

Réunion du 21 novembre 2017 à 15h10
Politique de la ville : une réforme bien engagée mais fragilisée par un manque de moyens — Débat interactif

Photo de Jacques MézardJacques Mézard :

Si nous avons été amenés à prendre ces décisions par rapport au budget, sur lequel je ne veux pas épiloguer durablement, mais que la Cour des comptes elle-même avait qualifié d’insincère, nous ne l’avons pas fait de gaieté de cœur, mais parce que la stabilité des finances du pays l’exigeait. En outre, il y a chaque année des annulations de crédits, quelle que soit la sensibilité politique des gouvernements successifs.

À l’échelle de mon ministère, nous avons essayé de faire en sorte que l’annulation porte principalement sur les lignes gérées au niveau central, à concurrence de 22 millions d’euros, ce qui n’exclut pas, dans une moindre mesure, des conséquences au niveau local.

Pour le reste, dans la mesure où nous proposons dans le projet de loi de finances de sanctuariser les crédits de la politique de la ville au plus haut niveau, rabot inclus, pour 2018 et pour l’ensemble des années suivantes, je pense que les associations trouveront les moyens de poursuivre leur politique.

J’ajoute que nous avons bien sûr maintenu les 4 000 postes d’adultes-relais qui étaient prévus en 2017. En ce qui concerne les emplois aidés, j’y insiste bien que peu d’entre vous m’aient interrogé à ce sujet, la volonté a été très clairement exprimée, confirmée par un courrier de ma part cosigné par la ministre du travail, de les flécher prioritairement sur ces quartiers.

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