Les chambres de commerce et d’industrie, outre leur mission d’accompagnement des entreprises dans leur développement économique, jouent aussi un rôle de formation extrêmement important.
Or la formation a été érigée en priorité de l’action gouvernementale, et on le conçoit parfaitement dès lors qu’avec près de 6 millions d’inscrits à Pôle emploi, la situation a de quoi inquiéter !
Il faut mettre en œuvre des actions très fortes pour permettre à ces demandeurs d’emploi de retrouver un travail, mais aussi aux entreprises de trouver les collaborateurs dont elles ont besoin. Cette question est aujourd’hui très problématique.
Les membres du groupe Union Centriste, à l’occasion de leurs nombreux contacts avec des entreprises, ont pu constater combien il est difficile de faire coïncider l’offre et la demande d’emplois dans notre pays.
Les outils consulaires, par leur implication dans le domaine de la formation, permettent justement cette adéquation. Ils offrent une réponse aux besoins des entreprises et, dans le même temps, sont capables de représenter leurs intérêts dans le dialogue, nécessaire, avec l’ensemble des pouvoirs publics : l’État, mais aussi les collectivités territoriales – plus particulièrement les régions et les communautés de communes qui ont, aujourd’hui, la compétence économique.
Il importe que ces chambres consulaires, dans lesquelles les responsabilités sont assumées par des chefs d’entreprise bénévoles, prennent toute leur place, jouent pleinement leur rôle.
Or la ponction proposée risque de mettre à mal cette fonction de représentation des entreprises, et ce jusqu’aux plus petites entreprises de nos terroirs. Il faut donc trouver les moyens de ne pas mettre les institutions consulaires en difficultés.