Cet amendement est un peu différent des précédents, comme l’a indiqué M. le rapporteur général.
Une réduction aussi drastique des crédits conduira évidemment à s’interroger sur les fonctions qui doivent être assurées par le réseau consulaire.
En effet, nos structures publiques d’accompagnement des entreprises sont aujourd’hui au milieu du gué : plusieurs réseaux consulaires, plusieurs opérateurs publics, plusieurs collectivités territoriales assurent chacun une fonction d’accompagnement auprès des entreprises françaises sur notre territoire, comme à l’étranger, sans que leurs actions soient pour autant suffisamment coordonnées et complémentaires pour éviter les redondances.
Cette situation est non seulement préjudiciable aux finances publiques, mais surtout aux entreprises elles-mêmes, qui peuvent peiner à trouver l’interlocuteur le plus pertinent et, en tout état de cause, ne bénéficient pas du continuum de prestations à même de les aider efficacement dans leur création, puis leur développement.
C’est donc plus largement tout l’écosystème de l’accompagnement public des entreprises qu’il faut questionner et, probablement, repenser. Or cette réflexion, pour être fructueuse, nécessite du temps et l’on ne saurait s’y engager de manière raisonnable en mettant à mal l’exercice immédiat des compétences de l’un des réseaux.
Cet amendement tend donc à revenir sur la baisse de 150 millions d’euros du plafond envisagée par le Gouvernement dès l’année prochaine, pour s’engager sur une trajectoire volontariste et ambitieuse de baisse sur trois ans, comportant une baisse de 50 millions d’euros par an.
L’abaissement serait donc, dans l’immédiat, de 50 millions d’euros, pour un plafond fixé à 326 117 000 euros en 2018.