J’ai bien entendu les explications de M. le rapporteur général et, surtout, celles de M. le secrétaire d’État. En tout cas, la solution qui consiste à accentuer les dispositifs de péréquation n’est pas acceptable : c’est la prime au mauvais gestionnaire !
De surcroît, on nous dit que les institutions consulaires disposeraient de trésoreries pléthoriques. Non ! Ces institutions gérant des établissements et employant du personnel, il convient donc qu’elles disposent d’un fonds de roulement minimum leur permettant justement de faire face à leurs besoins. Il est donc bien évident que, sans un minimum de trésorerie, elles ne pourraient plus fonctionner. Or, comme je l’ai dit tout à l’heure, elles sont absolument indispensables pour permettre le développement des dispositifs de formation professionnelle, y compris de formation initiale. Elles doivent donc disposer des moyens pour ce faire.
Ce que demandent les présidents et responsables des institutions consulaires, c’est de la lisibilité sur l’ensemble du mandat. Qu’on ne leur annonce pas que, l’année prochaine, on va encore leur ponctionner des ressources, à tel point qu’ils n’auront plus les moyens de fonctionner !
Monsieur le président, je retire mes amendements n° I-3 rectifié et I-4 rectifié au profit de l’amendement n° I-94 rectifié, comme le recommande la commission.