Avec les ingrédients qu’il y a mis, c’est une soupe à la grimace que le Gouvernement nous a préparée !
Je participais ce matin à l’assemblée générale de la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère, de même que mon collègue Jacques Le Nay, cosignataire de cet amendement, prenait part quant à lui à l’assemblée générale de la chambre du Morbihan, toujours ce matin. Je puis vous dire que, dans les rangs des élus consulaires, c’est l’incompréhension totale face à cette nouvelle ponction, face à la nouvelle modification de leurs ressources qui est proposée. On le sait bien, les chambres de métiers participent beaucoup au développement de l’apprentissage – ainsi, il est réjouissant de constater que les effectifs du centre de formation d’apprentis que gère la chambre dans le Finistère ont augmenté à la rentrée dernière. Or les chambres risquent d’avoir des difficultés à équilibrer leurs comptes si ces ponctions continuent. Je veux appeler l’attention du Gouvernement sur la nécessité de préserver ces outils si l’on veut qu’ils jouent demain un rôle actif dans la mise en œuvre des objectifs d’amélioration de la situation de l’emploi et de l’économie qu’il s’est assignés.
En tout cas, je vous le dis très clairement : les élus consulaires ne considèrent pas que cela aille dans le bon sens. J’appelle donc à un changement de cap, à une inflexion de l’action menée par le Gouvernement, qui, sur d’autres aspects, est positive. Dans le cas présent, il est nécessaire qu’il prenne conscience que, comme l’expliquait notre collègue tout à l’heure, on ne peut accepter ces coups de rabot – il ne s’agit ni plus ni moins de cela.