Cette affaire est en effet d’importance, d’autant que nous sommes à la veille de la saison de la récolte. Pour moi, la France est leader dans ce domaine, comme dans d’autres, mais elle ne sait pas suffisamment le mettre en valeur.
La truffe est un patrimoine, qui nécessite des investissements de long terme. N’oublions pas que, pour avoir des truffes de qualité, il faut replanter régulièrement des chênes truffiers, irriguer et attendre dix ans pour avoir la première production. C’est un véritable métier, qui, dans nos terroirs, est très complémentaire d’autres cultures. Voilà pourquoi cet amendement, que j’ai cosigné, est essentiel. Nous voulons par là même donner un signe : les truffes espagnoles envahissent complètement le marché, et il faut que nous retrouvions notre place.
Les choses ne sont pas strictement identiques dans le secteur du vin, mais c’est la même approche. De plus en plus de vins français sont détrônés, parce que notre comportement est différent de celui des autres pays, y compris au sein de l’Union européenne.
Cet amendement va dans le sens de la compétitivité de notre économie, et j’espère que vous le soutiendrez, mes chers collègues !