Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 27 novembre 2017 à 14h30
Loi de finances pour 2018 — Article 24

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances :

Ces deux amendements visent à durcir le malus automobile, lequel a déjà été fortement durci. Devons-nous aller plus loin ? À mon sens, il faut, auparavant, une période d’adaptation des constructeurs automobiles, sinon la pente risque d’être totalement irréaliste.

Aujourd’hui, 21 % des véhicules sont « malussés ». Aller au-delà, alors même que l’on n’a pas des constructeurs à même de proposer des véhicules qui soient encore plus performants, risquerait de déséquilibrer le marché et, éventuellement, de provoquer l’effondrement de notre industrie automobile.

Soyons prudents. Nous allons dans le bon sens, le durcissement de la courbe étant déjà sérieux. Le malus est un outil de mutation du parc automobile. Il serait contre-productif de déséquilibrer trop brutalement le marché. C’est la raison pour laquelle la commission est défavorable à ces deux amendements.

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