… ainsi que la ligne 18. J’ai bien peur que ces lignes ne passent à la trappe ou que leur réalisation ne soit reportée de quinze ou vingt ans.
On va nous expliquer la remise en cause de ces lignes par la tenue des jeux Olympiques : tout reste à faire, nous dira-t-on, pour le corridor entre Paris et l’aéroport Charles-de-Gaulle. Ce corridor embrasse Plaine Commune : tant mieux pour Patrick Braouezec et tous les autres élus de ce territoire. En revanche, pour le reste de la Seine-Saint-Denis, ce que j’appelle le ventre mou, on ne fait rien en matière de transports ou de développement économique.
Vous verrez donc, mes chers collègues, que, pour ces jeux Olympiques, dont on se gargarise matin, midi et soir, nous serons encore les dindons de la farce. Je vois donc un lien très direct : les priorités que va choisir l’État iront dans le même sens.