Madame la sénatrice Deromedi, l’AEFE, ce sont 350 000 élèves scolarisés dans 492 établissements de son réseau, lequel est sans équivalent chez nos partenaires à travers le monde. J’en parle volontiers, car tous mes enfants y ont été scolarisés.
Ce réseau est au service de nos compatriotes installés à l’étranger. C’est aussi un outil d’influence, puisqu’il assure la diffusion de notre langue, de notre culture et de nos valeurs auprès d’un public constitué, vous l’avez dit, aux deux tiers d’élèves de nationalité étrangère. C’est la première priorité budgétaire de notre diplomatie d’influence, qui lui consacre 60 % de son budget, et cela va le rester.
En 2017, il a été demandé à l’AEFE de prendre sa part de l’effort collectif de réduction des dépenses. La subvention pour cette année a été diminuée à hauteur de 33 millions d’euros. Une série de mesures ont été prises. Je souligne que les suppressions de postes ne toucheront pas d’enseignants en cours de contrat, que le plafond d’emplois est préservé, ce qui permet le recrutement d’agents en contrat local, et que les subventions aux établissements pour renforcer leur sécurité sont maintenues.
Dans ce contexte, j’entends, comme vous, les inquiétudes qui s’expriment aujourd’hui.
Je voudrais rappeler ici l’engagement du Président de la République, qui a salué, devant l’Assemblée des Français de l’étranger, le travail de l’AEFE et de ses personnels et qui a confirmé que ses crédits seraient préservés en 2018 et en 2019. Au-delà, nous devrons écrire ensemble l’avenir du réseau français à l’étranger en travaillant avec l’AEFE, mais aussi avec les communautés de parents d’élèves…