Je n’ai jamais dit que notre action avait commencé avec La République En Marche. J’ai au contraire rappelé, à chaque fois, à quel point le combat et le mouvement féministes s’inscrivaient dans une longue histoire, combien les droits des femmes étaient récents au regard de l’histoire de l’humanité, et que nous étions redevables de leur action à plusieurs ministres et Premiers ministres, à l’instar de Manuel Valls, et de leur engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Je l’ai dit à de nombreuses reprises, et je le répète bien volontiers face à vous.
Pour répondre à votre question relative au budget de mon secrétariat d’État, je confirme les calculs qui ont été faits, non par mes soins, mais par des services, par une administration, par des députés de plusieurs bords politiques. Nous avons longuement étudié ce projet de budget au sein de la commission élargie qui s’est réunie voilà quelques semaines.
Vous savez très bien, et cela a été rappelé, que les violences faites aux femmes sont le produit d’un système. Il faut donc des crédits interministériels et transversaux pour lutter contre le système qui produit ces violences et pour les éradiquer. À cet égard, notre document de politique transversale montre bien que 420 millions d’euros de crédits sont engagés. Des efforts sont faits.
Je souligne ainsi que les crédits du dispositif de téléphone « grave danger » – il s’agit d’un téléphone que l’on donne aux femmes victimes de violences afin qu’elles puissent donner l’alerte –, soit environ 900 000 euros, sont désormais pris en charge par le ministère de la justice grâce à la volonté politique de la garde des sceaux. Je rappelle aussi qu’un certain nombre de mesures annoncées par le Président de la République ne sont pas prises en charge par mon secrétariat d’État. Il en est ainsi des soins en psychotraumatologie pour certaines victimes de viols.
Pour ce qui concerne les subventions aux associations, de fausses informations ont été diffusées et répétées.