L'intervention de mes collègues démontre toute la difficulté à trancher la question du glyphosate.
Je voudrais, à titre personnel, dire que je suis attaché à une stratégie de sortie, si possible ordonnée, qui prenne en compte le vécu des agriculteurs et leurs conditions de travail dans nos exploitations.
Je sais qu'il ne sera pas facile de trouver des solutions de remplacement, mais si on y parvient dans trois ans, pourquoi pas ? D'autres difficultés ne manqueront pas d'apparaître, notamment avec Monsanto, l'Union européenne ayant pris une décision qui fera à nouveau l'objet d'un débat au terme du délai de cinq années.
En effet, on a bien vu, en juin 2016, lorsqu'il a été question de prolonger l'autorisation d'utilisation du glyphosate, que l'entreprise Monsanto semblait disposée à engager toute action juridique pour obtenir une décision qui lui soit favorable, ou une indemnisation en cas d'absence de décision dans les délais requis.