Comme chaque année, notre assemblée aurait dénoncé le dérapage inacceptable lié au dépassement de l’enveloppe de contrats aidés. Je rappelle, pour mémoire, que, en 2016, la dépense en faveur des contrats aidés avait été supérieure de plus de 1 milliard d’euros aux prévisions.
Pour 2018, les choses sont claires et le choix du Gouvernement de se tenir à l’enveloppe votée par le Parlement permettra d’améliorer la sincérité du budget. J’espère, d’ailleurs, madame la ministre, que le Gouvernement se tiendra à cette enveloppe, ce qui n’a vraiment pas été le cas par le passé.
Mes chers collègues, le budget qui nous est proposé se concentre donc sur l’essentiel : améliorer l’employabilité des personnes les plus éloignées du marché du travail. Des choix clairs de politique publique y sont exprimés, au prix, il est vrai, de la non-reconduction de dispositifs dont l’efficacité statistique est indéniable, mais dont l’impact sur le marché du travail est faible.
Aussi, mes chers collègues, la commission des finances s’est-elle prononcée en faveur de l’adoption des crédits de la mission « Travail et emploi » et du compte d’affectation spéciale « Financement national du développement et de la modernisation de l’apprentissage ».