Cette réunion est une occasion d'exercer un contrôle dans nos activités parlementaires. « Ne faut-il que délibérer, la cour en conseillers foisonne ; est-il besoin d'exécuter, l'on ne rencontre plus personne », pour reprendre la fable du Conseil tenu par les rats de La Fontaine, souvent observée par les assemblées parlementaires.
On n'exerce pas assez notre fonction de contrôle. Je suggère que cette réunion ne soit pas la dernière du genre. Il serait extrêmement utile que les interlocuteurs présents ce matin veuillent bien revenir faire le point avec nous sur ce dossier dans quelques semaines ou mois, si vous en étiez d'accord, monsieur le président.
Je veux remercier mes collègues, qui sont venus en nombre, et le président Xavier Bertrand qui a parlé « vrai ». C'est une de ses caractéristiques, mais il l'a fait avec encore plus d'allant, ce qui ne me surprend pas compte tenu du sujet et de son engagement.
Jamais l'Europe n'aurait financé à hauteur de 40 % s'il s'agissait d'un projet ne concernant que les Hauts-de-France. C'est, par ordre d'importance, un projet européen, national et régional. La France doit mener une importante politique territoriale sur le problème intermodal, et ce projet en fait partie.