Le sujet est devenu véritablement totémique dans la région des Hauts-de-France - la dernière campagne pour les élections sénatoriales l'a montré. Il le devient à l'échelle de la représentation nationale, avec notre table ronde de ce matin.
J'ai entendu notre collègue de Normandie : il y a des craintes qui ont été surexploitées, d'autres légitimes, qui ont été, ou pas, exprimées ce matin. Certains disent que le canal Seine-Nord risque de ne servir qu'à Anvers ou Rotterdam.
Je suis favorable à ce que l'on organise, peut-être à l'intérieur de notre commission, un collectif de sénateurs de la France entière qui puisse effectivement assurer le suivi et le contrôle de ce projet, aux côtés du président Bertrand que je remercie de son engagement.
Il faut être très prudent quand on parle de la parole de l'État et du vote protestataire : n'allons pas entretenir cette petite musique et alimenter la défiance, déjà grande, de nos concitoyens en répétant que l'État n'est pas au rendez-vous...
Le projet connaît aujourd'hui quelques difficultés, mais je suis persuadé que le canal Seine-Nord verra le jour !