Monsieur Bigot, les Belges sont totalement partie prenante dans le projet. Le président de la Flandre a saisi le Premier ministre, car nos voisins ont réalisé les travaux d'aménagement des ponts et veulent savoir ce que nous allons faire. Ce projet est aussi dans leur intérêt, ce qui montre bien qu'il n'est ni régional, ni même franco-français.
C'est en 2018 que tout va se passer. Avec un partenaire loyal, nous pouvons nous engager dans le cadre de la loi Mobilités, et le transfert se fera pendant le deuxième semestre de l'année.
Je note que, quels que soient vos territoires d'origine et vos sensibilités politiques, vous partagez l'idée que ce projet est d'intérêt stratégique pour le pays et pour l'Europe, ce qui n'arrive pas si souvent ! Cela doit interpeller l'État.
On ne peut pas mettre en cause l'Europe ou chercher à se défausser sur elle. C'est le seul projet qui ait fait l'objet d'une déclaration politique de l'Europe, à Tallinn. C'est bien le signe qu'il existe une volonté politique claire sur ce dossier.
Je demande qu'on respecte non seulement les engagements pris, mais aussi l'esprit de ces engagements. Je me bats pour l'emploi et pour la conception que je me fais du rôle de l'État.