Mon intervention va dans le même sens que celle de mon collègue Victorin Lurel.
À la Réunion, la suppression de l’APL-accession se traduirait par la disparition de près de 600 projets individuels d’accession très sociale et d’amélioration lourde de l’habitat, ainsi que de 300 ventes de logements locatifs à leurs locataires par an.
Cette mesure affecterait fortement le BTP, secteur déjà très en crise, et donc les emplois, avec une baisse de 45 millions d’euros d’investissement par an. Elle aurait également des effets négatifs considérables sur toutes les thématiques d’aménagement urbain durable, sur les objectifs d’acquisition urbaine de la nouvelle politique de la ville, sur les projets d’action sociale de mixité et de diversité de l’habitat, sur la lutte contre l’habitat indigne et insalubre, et sur le maintien de la solidarité des familles et la stabilité sociale à la Réunion.
Aussi irai-je dans le même sens que mes collègues.