Parce que nous ne commettons pas, nous, de forfaiture et respectons la Constitution, ce qui n’était pas forcément le cas ; le président Monnerville avait bien raison à l’époque.
D’ailleurs, ensemble, cher président Retailleau, nous avons opposé un refus ferme au groupe socialiste et au gouvernement socialiste ne serait-ce que sur la fusion des régions. Il n’y a rien d’anormal à une expression politique dans une assemblée parlementaire, je le conçois parfaitement pour l’avoir toujours personnellement exprimé avec conviction.
Cela étant, j’entends et je comprends parfaitement votre position, l’objectif recherché et le but ultime, qui est aussi respectable.
Je serai moins indulgent pour M. Lurel, n’ayant pas le sentiment d’avoir été souvent entendu par lui, en tant que président de groupe au Sénat, lorsqu’il était ministre. Avant de donner des leçons, il faut balayer devant sa porte !