Intervention de Gilbert Roger

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 6 décembre 2017 à 9h30
Questions diverses

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

Merci monsieur le président. Je m'interroge sur la manière dont nous sommes traités par le ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Lors de son audition devant notre commission le 18 octobre dernier, notre collègue Jean-Marc Todeschini l'a interrogé sur la situation en Catalogne, l'un de nos collègues a posé une question sur le Brexit et je l'ai, pour ma part, interrogé sur le conflit israélo-palestinien. J'ai noté qu'une nouvelle audition du ministre était programmée à l'ordre du jour de notre commission, le mercredi 24 janvier prochain, et portera sur la situation des Chrétiens d'Orient. J'ai été l'un des tout premiers sénateurs à avoir adhéré au groupe de liaison, de réflexion, de vigilance et de solidarité avec les Chrétiens d'Orient. Toutefois, à l'heure où le Brexit rend la situation difficile en Europe, à l'heure où la Corée du Nord rend la situation très compliquée sur le plan international, et à l'heure où le président Donald Trump pourrait reconnaître, de manière unilatérale, la ville de Jérusalem comme capitale de l'État hébreu, risquant de mettre le feu aux poudres, je trouverais bon que le ministre vienne nous voir pour aborder des sujets qui me paraissent extrêmement sérieux. Je connais très bien la situation des Chrétiens d'Orient, à laquelle je m'intéresse beaucoup - avec notre ancien collègue Michel Mercier, nous entretenons notamment des rapports particuliers avec le monde catholique à Jérusalem. Malgré tout, je tenais à faire part de mon interrogation quant au traitement réservé à notre commission.

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