J’en viens au second principe : protéger.
Protéger le marché européen quand celui-ci est clairement menacé doit aussi être une priorité.
La semaine dernière, le Parlement et le Conseil européens se sont accordés pour renforcer les instruments de défense commerciale de l’Union européenne, dont ceux qui sont dirigés contre le dumping. À cet égard, je reprendrai la formule de la commissaire : mieux vaut tard que jamais !
Sans renoncer aux règles du commerce international, l’Union européenne doit toutefois pouvoir se mettre à l’abri d’une concurrence déloyale, que favorise une ouverture parfois naïve du marché européen. Soyons donc plus vigilants s’agissant des accords internationaux, notamment sur le MERCOSUR, que nous ne l’avons été avec le CETA.
Mes chers collègues, tels sont les quelques messages que je souhaitais faire passer au nom du groupe du RDSE, profondément attaché à l’Europe et soucieux de la conduire vers plus de progrès.