Parmi les différentes séquences de notre déplacement, j'ai été marquée par la journée de l'Union interparlementaire. Cette journée a été un moment de rencontre et de partage avec 200 parlementaires originaires du monde entier, représentant une cinquantaine de pays. Le rôle que les parlementaires peuvent jouer est essentiel, notamment dans la législation sur les objectifs de développement durable (ODD). La COP est un cadre qu'il nous appartient désormais de mettre en oeuvre.
Les parlementaires africains sont beaucoup intervenus, avec des paroles très fortes. Ils ont rappelé que nous partagions tous la responsabilité du changement climatique et attendent des actions imminentes de notre part. Ils ont souligné que le Fonds vert pour le climat n'était pas une aumône mais un droit. Ces revendications sont totalement justifiées. Bien que les Africains ne soient pas responsables du réchauffement climatique, ils en subissent très fortement les conséquences. De même pour les Îles Fidji, dont les parlementaires ont témoigné de la disparition quotidienne de terres et de constructions. De mon côté, j'ai rencontré le Président de l'Union panafricaine, qui regroupe 53 États. Je lui ai dit que nous ferions le maximum pour améliorer la situation. J'insiste sur la responsabilité que nous portons vis-à-vis des générations futures, qui nous jugeront sur nos actions.