Nous faisons tous le constat d'un sentiment d'impuissance. J'ai l'impression que nous sommes dans un train à grande vitesse, qui fonce vers un mur, et que nous n'avons aucun moyen d'arrêter. Paradoxalement, au moment où nous observons une certaine prise de conscience, on nous annonce des prévisions démographiques catastrophiques pour les années 2040-2050. La France admet qu'elle aura du mal à tenir ses engagements sur la décennie 2020-2030. Nous savons également qu'un des grands problèmes à venir sera la question de l'eau douce, avec toutes les conséquences en matière d'alimentation et de santé qui en découlent. Mais également la question des océans : les spécialistes sont alarmistes, notamment sur l'acidification des océans. D'ici 30 ou 40 ans, des zones entières seront mortes écologiquement. Notre santé est en jeu. Des mesures simples peuvent d'ores et déjà être prises, notamment en matière d'économies d'énergie.