Nos échanges montrent bien la complexité du sujet. Et j'ai peur que dans cinq ans nous en soyons toujours au même point... Le Parlement n'a pas eu son mot à dire sur la décision qui a été prise, arbitrage délicat entre Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, et Stéphane Travert, ministre de l'agriculture et de l'alimentation.
Je partage l'avis de Rémy Pointereau : si le produit se révèle mauvais, il faut immédiatement arrêter de l'utiliser, ou du moins prévoir à moyen terme l'interdiction de l'utiliser ; soit les effets néfastes ne sont pas démontrés, et alors il faut prolonger son autorisation de mise sur le marché pour 10 ans. La position à tenir me paraît relativement simple ! Les études existent, même si certaines sont contradictoires, et il faut avoir le courage politique de trancher la question.