Je me réjouis de l'approche choisie, en concertation avec les fédérations sportives et les collectivités locales. Le débat est parfois difficile avec les fédérations, car elles ont souvent la tâche facile. C'est hypocrite... Les dirigeants, souvent bénévoles, viennent pleurer à la mairie en invoquant tous les risques pour l'avenir de leur club si la commune n'investit pas. Cela risque de pénaliser les pratiquants adultes, les scolaires et la jeunesse. Nous devons continuer de dialoguer avec les fédérations.
L'intercommunalité est un phénomène majeur. Si chaque commune est attachée à gérer ses propres équipements, il faudrait réfléchir aux usages. Ainsi, mon établissement public de coopération intercommunal (EPCI) est passé de 65 à 120 communes, pour 300 000 habitants. Vestiges historiques, chacun a sa salle de sport, son terrain de football, avec des pratiques et des fréquentations variées. Certaines communes pourraient avoir des usages fléchés. À 3 km de chez moi, il y a deux complexes sportifs et un club de handball de bon niveau. Il faudrait que 60% des plages horaires dans le complexe le plus adapté soient consacrées au handball, car les contraintes pour les équipes jouant en championnat sont plus importantes. Cela sera source d'économies pour les années à venir. Je doute que les élus puissent régénérer l'ensemble de ces salles. Ouvrons ce sujet, comme nous l'avons fait sur les piscines, qui sont désormais des ouvrages communautaires. Sans parler d'intérêt communautaire des équipements sportifs, coordonnons les usages pour une meilleure utilisation de l'argent public.