Jean-Yves Leconte considère qu'il faut reprendre le dialogue avec la Russie. Ces zones sont compliquées et représentent des enjeux d'avenir pour tout le continent européen.
Le dialogue avec ces six pays ne relève plus seulement de l'initiative de la Suède et de la Pologne, mais est enfin pris en charge par l'Union européenne. C'est positif, car cela va dépassionner les discussions, mais il faut du temps pour instaurer des relations de confiance. Pour les ancrer durablement, il est nécessaire de travailler auprès de la jeunesse, par l'éducation - l'accès de certains de ces pays au programme Erasmus est une bonne chose - et par la culture.
Nous devons agir fortement, car nous ne pouvons pas rester spectateurs de ce qui se joue à nos portes entre la Russie et l'Asie. J'ai ainsi échangé récemment avec des investisseurs chinois, qui disposent d'une continuité ferroviaire jusqu'à Dortmund. Nous ne pouvons pas rester inactifs !