La tonalité de mon intervention sera quelque peu différente. Si j'ai bien compris votre problématique, vous déterminez l'ensemble des choix possibles, voire souhaitables, pour créer « la condition de la décision ». Cet exercice est nécessaire, j'en conviens. Encore faut-il faire coïncider ce panel des possibles avec les intérêts qui coexistent dans notre société. Je ne pense pas, par exemple, que Bouygues Immobilier oublie dans sa réflexion la nécessité de faire du profit. Nous ne parlons pas d'un simple problème intellectuel : le bon choix, on peut le déterminer a priori, mais il ne s'implémente pas de lui-même. La réflexion prospective, aussi indispensable soit-elle, ne suffit pas. Il faut des décisions politiques, ne l'oublions pas. Et celles-ci sont conditionnées par le choc des intérêts.