D'abord, une petite précision : quand je dis que la moitié de nos voyageurs vers 2040 viennent du CAC40, c'est à prendre au sens large, je veux parler des grandes entreprises.
Enfant des Trente rugueuses, je n'ai connu que la crise. Pour la première fois dans l'histoire, on expliquait aux jeunes que faire l'amour était dangereux. Cela nous commande de créer nous-mêmes un nouveau monde. Il y a de la place autant pour Elon Musk que pour Pierre Rabhi. La valeur de cette école de la réinvention qu'est l'Institut des futurs souhaitables est à la jonction de la bienveillance et de la « bien-vaillance ». Telle est notre énergie.
La rupture entre les générations ? La science est enseignée par les parents aux enfants ; pour la technologie, c'est l'inverse ! Cette aventure collective est excitante : l'accélération se fait sentir chaque semaine. Einstein disait qu'on ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré. Et ce n'est pas parce que l'on sait que l'on fait. Volonté politique ? Je parlerais plus volontiers de volonté humaine. Je vois de simples citoyens décider qu'une situation ne peut pas durer, et s'en occuper.