J'aurai deux questions : l'une sur la rémunération des artistes-interprètes et l'autre sur l'exportation de la musique française. Il y a aujourd'hui, à l'heure du numérique, un véritable problème d'inégalité de répartition de la richesse entre producteurs et artistes. Selon l'ADAMI, qui représente les artistes-interprètes, sur 9,99 euros d'abonnement mensuel au streaming, seuls 46 centimes vont aux artistes, contre 4,57 euros aux producteurs et 1,96 euro pour la plateforme. Il est inconcevable que le talent de l'artiste génère vingt-deux fois plus de revenus qu'il ne lui en rapporte. Cette future structure se penchera-t-elle sur la protection et la rémunération de l'artiste ? Qu'est-il prévu en la matière ? S'agissant de l'exportation de la musique française, les revenus générés ont atteint 628 millions d'euros en 2016, contre 582 millions d'euros en 2010, soit une augmentation de 30 %. Pourquoi ne préconisez-vous pas nécessairement l'intégration du Burex au sein du nouvel opérateur afin de répondre aux besoins de la filière pour favoriser la diffusion de la création et de la production françaises à l'international, qui constitue un enjeu de rayonnement particulièrement important ?