Je soutiens les directions que vous tracez dans votre rapport, entre ambition et pragmatisme. Les risques posés par la concentration deviendront réalité sans une politique publique de la musique ambitieuse. Je pense que la grande diversité du secteur représente un atout, c'est pourquoi nous devons la conforter, en encourageant l'émergence de nouveaux artistes et la prise en compte de tous les publics. Je souscris aux propos de Sylvie Robert sur les collectivités territoriales qui contribuent, par leurs politiques et leurs financements, à soutenir la diversité et à l'éducation musicale. L'articulation de la politique nationale et des politiques territoriales est un réel enjeu. Des sujets majeurs sont devant nous : le partage de la valeur est une bataille européenne et internationale dans laquelle la France se doit de porter une voix forte pour peser sur son déroulement. Enfin, vous avez évoqué la nécessité d'écouter les jeunes artistes. Comment ceux-ci réagissent-ils à un tel projet ?