Tout à fait, de nombreuses scènes se sont plaintes de cette forme de discrimination. Je vous remercie pour ce dialogue fécond et les réponses à nos questions. Vous avez manifesté le souci que les collectivités territoriales soient parties prenantes de cette politique en faveur de la musique. Que ce soient les communes, les départements ou encore les régions, la compétence culture est partagée. Les collectivités financent un grand nombre d'interventions comme l'éducation artistique, le fonctionnement des orchestres, des formations, des scènes lyriques. C'est pourquoi il serait aberrant que les collectivités territoriales soient exclues de l'élaboration même de la politique de la musique et du projet de maison commune. Nous ferons valoir auprès de la ministre leur rôle essentiel dans la politique de la musique.
Je vous remercie également d'avoir cité le plan Landowski depuis lequel il n'y a plus eu de politique musicale clairement énoncée. Si les assemblées n'avaient joué leur rôle lors de l'examen de la loi relative à la liberté de création, à l'architecture et au patrimoine (LCAP), les enseignements et les formations artistiques auraient été occultés de ce texte. Tout reste à faire : l'organisation des chorales localement ou le maintien des CHAMS, dont le financement incombe, en définitive, aux collectivités territoriales. Tous ces points concernent, de près ou de loin, votre projet et doivent être pris en compte dans la stratégie nationale en faveur de la musique que nous appelons de nos voeux. Merci infiniment pour ce rapport dont nous allons suivre la mise en oeuvre des préconisations avec beaucoup d'intérêt.