Pour prolonger les propos de MM. Savin et de Legge, et en réponse à M. Kern, il faudrait, pour calmer les exigences des fédérations, utiliser l'arme financière et appliquer le principe du prescripteur-payeur. Durant nos travaux, nous l'avions même évoqué à hauteur de 20 %. Mais, il n'y a pas que les normes imposées par les fédérations sportives, il y a aussi les normes inspirées par les intérêts commerciaux. Je pense notamment aux exigences des médias. Pour la retransmission d'un match à la télévision, ils exigent un équipement en éclairage très puissant et très coûteux, ainsi que des panneaux publicitaires autour du terrain.
Il faut insister sur la souplesse et l'adaptabilité et faire preuve de bon sens.
J'irai même plus loin. Vis-à-vis des divisions de football les plus basses, on exige aussi qu'il y ait un vestiaire pour arbitre femme. Cela demeure quand même quelque chose d'assez rare même si le football féminin est en progression.
De même j'ai été président d'un petit club de football amateur à Amiens où, en division d'honneur, on exigeait que les joueurs soient protégés entre le vestiaire et le terrain ce qui a entraîné des dépenses supplémentaires importantes, alors que le nombre ne dépassait pas la dizaine de spectateurs ! Là aussi, il faudrait une certaine souplesse dans l'application de la réglementation sportive.
Quant aux terrains synthétiques, nous avons reçu une réponse d'attente de la ministre des sports sur la question de la dangerosité des billes de caoutchouc.