Vous avez évoqué la subtilité - très british - des négociations sur le Brexit et vous avez rappelé le risque de négociations séparées. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quels risques supplémentaires se poseront durant la deuxième phase des négociations ?
Vous avez aussi évoqué les questions migratoires, sur lesquelles nos concitoyens attendent une politique européenne forte. À cet égard, je me suis permis de vous écrire au sujet de la formation du nouveau gouvernement autrichien. M. Kurz a choisi de faire alliance avec un parti d'extrême droite, le FPÖ. Est-ce de nature à fragiliser une stratégie volontaire européenne sur les migrations qui soit juste et ferme sans prêter le flanc à des thèses d'extrême droite ? Par ailleurs, la Commission a fait le choix d'engager une procédure envers la Pologne, au motif du non-respect de l'État de droit, procédure qui n'a sans doute pas grand chance d'aboutir. Quelle signification a cet acte politique fort ? Peut-on y voir une volonté de marquer un coup d'arrêt aux tentations de ne plus tout à fait respecter l'indépendance des pouvoirs ?