Madame la secrétaire d’État, à l’évidence, je suis touchée par vos arguments. Néanmoins, et bien qu’il s’agisse d’un amendement d’appel, je le maintiens. Certes, le rapport que je demande n’aurait évidemment plus d’objet si, avant la date de sa remise, une solution était trouvée ; on n’aurait plus, alors, besoin de cette étude.
Toutefois, comme l’a souligné Jean-François Rapin, et sans que vous en soyez responsable, nous avons vécu trop d’années d’insincérité budgétaire où des promesses vides ont été faites. Surtout, depuis quelques années, des associations ont été créées ; je pense notamment aux victimes de la maladie de Lyme, parce qu’on en parle beaucoup en ce moment. Ces associations espèrent un vaccin ; or on n’a pas pu encore organiser une seule étude de cohorte. Il y a urgence ; on ne peut pas attendre !
C’est pourquoi, pour ainsi dire, je maintiens la pression en maintenant mon amendement. Il faut que des décisions puissent être prises assez rapidement ; il existe encore des possibilités législatives pour le faire. Il s’agit vraiment d’un appel au secours, et je dirais presque qu’on a levé ici une sorte de mini-scandale d’État.