Concernant la prévention, il ne faut pas oublier que le premier intervenant est souvent le voisin et je souhaite insister sur le rôle de la formation. Nous avions mené au François, en Martinique, un programme pour qu'il y ait au moins un secouriste par famille : ça marche, nous avons près de 600 formés dans la ville ! Il s'agissait ici du PSC 1, dont la formation est mise à disposition gratuitement. Cette préconisation ne pourrait-elle pas être celle de l'État, afin d'inciter d'autres maires à mener cette politique qui ne requiert que des moyens légers ?
Je souhaiterais également signaler que dans les Antilles, et particulièrement en Martinique, les sargasses constituent un risque naturel permanent, important, surtout pour les populations de la côte. Ce sujet peut-il intégrer notre étude ? J'ai eu l'occasion de proposer au gouvernement précédent une conférence des pays concernés, à l'initiative de la France. Ségolène Royal avait accueilli favorablement cette proposition : la ministre pourrait-elle la reprendre ?