Ces phénomènes vont s'aggraver à l'avenir tant dans leur intensité que par leur récurrence.
Il faut à ce titre nous poser la question du pré-positionnement des outils de secours au niveau national et des territoires limitrophes. Il y a un problème en effet de « délai psychologique ». En septembre, il a fallu plus de deux jours pour intervenir : la population s'est sentie délaissée. Exprimer une insatisfaction pourrait être malvenue compte tenu du caractère hors norme du phénomène, mais nous aurions, semble-t-il, pu gagner près de douze heures dans l'acheminement du matériel. Nous connaissons le calendrier de ces événements climatiques : la période cyclonique s'étend de juin à novembre dans ces territoires. Il conviendrait d'assurer le pré-positionnement de stocks de sécurité sur les plateformes à la veille de cette saison cyclonique, en Martinique et Guadeloupe. Il faut même étendre cette coopération et renforcer les liens avec la Guyane, plus proche que l'hexagone et non exposée aux cyclones.
Il faut enfin s'interroger sur les perspectives de coopération internationale, je pense notamment à Puerto Rico.