Intervention de Elisabeth Borne

Réunion du 16 janvier 2018 à 14h30
Situation et avenir de la sncf — Débat interactif

Elisabeth Borne :

Madame la sénatrice, je mesure parfaitement la difficulté que peuvent rencontrer des territoires tels que le département du Cantal ou la ville d’Aurillac. En effet, il faut plus d’une heure et demie pour rejoindre l’autoroute en toute sécurité et les lignes ferroviaires ont souvent vieilli. Quant aux liaisons aériennes d’aménagement du territoire, si elles sont soutenues par l’État, elles ne fonctionnent pas toujours au mieux.

De telles situations sont au cœur des priorités que le Gouvernement inscrira dans la future loi de programmation des infrastructures. J’ai déjà évoqué le projet de plan de désenclavement visant à l’achèvement de la mise à deux fois deux voies de nos réseaux – ou en tout cas leur mise à niveau, le passage systématique à deux fois deux voies n’étant pas nécessairement la réponse adéquate –, qui est reporté de contrat de plan en contrat de plan.

Nous prêterons bien sûr une attention particulière aux territoires enclavés, a fortiori ceux de zones de montagne comme le Cantal, pour lesquels la desserte ferroviaire a une importance particulière.

Je rappelle que 65 millions d’euros ont été investis au cours des dix dernières années sur la ligne Aurillac-Clermont. Par ailleurs, je me suis assurée que les crédits seront bien engagés en 2018 pour garantir la pérennité de cette ligne. Cela ne règle pas la question plus globale, que j’ai déjà évoquée, des investissements considérables nécessaires pour remettre en état la partie la plus fréquentée de notre réseau ferré national et pour assurer la pérennité de l’ensemble des lignes. S’agissant spécifiquement de la desserte d’Aurillac, je peux vous assurer que le nécessaire sera fait en 2018.

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