Madame la sénatrice, je vous remercie d’avoir souligné que, à côté des travaux engagés par Philippe Duron et Jean-Cyril Spinetta, nous avons conduit pendant les trois mois d’automne, au travers des Assises nationales de la mobilité, une vaste consultation sur les besoins de mobilité et les solutions qui pourraient être apportées, en y associant les territoires, les élus et les entreprises, petites ou grandes.
Les constats établis à l’occasion de ces assises nous interpellent : un Français sur quatre a refusé un emploi ou une formation faute de solution pour s’y rendre, 80 % du territoire, représentant 30 % des Français, n’est pas aujourd’hui couvert par une autorité organisatrice de transports, chacun étant alors livré à lui-même.
Comme vous l’avez indiqué, assurer la mobilité pour tous dans tous les territoires nécessitera de combiner toute la palette des nouvelles mobilités qu’offre la révolution numérique à des modes plus structurants, comme le chemin de fer, qui joue un rôle irremplaçable en matière de transport de voyageurs, notamment en périphérie des agglomérations.
Tel est le défi que nous devons relever. La future loi d’orientation des mobilités devra permettre de définir et de structurer des réponses de mobilité pour tous les Français, dans tous les territoires, autour des modes les plus puissants, comme le transport ferroviaire.