Monsieur le sénateur, nous avons déjà en effet eu à plusieurs reprises l’occasion de parler de la ligne Bergerac-Libourne, qui fait partie des nombreuses lignes régionales de Nouvelle-Aquitaine accusant un retard important en termes d’entretien.
Cela mérite d’être redit : alors que nous avons inauguré quatre lignes à grande vitesse au cours des dix-huit derniers mois, 5 300 kilomètres de notre réseau souffrent aujourd’hui de ralentissements. Pour assurer la pérennité de l’ensemble des lignes dites « secondaires », les besoins de financement sont de l’ordre de 5 milliards d’euros sur les dix prochaines années.
Vous le savez, un travail est engagé au sein de la région Nouvelle-Aquitaine, en lien avec l’État, pour définir les priorités d’investissement dans ce contexte. Je ne doute pas qu’il devrait conclure au caractère prioritaire de la ligne Libourne-Bergerac-Sarlat, compte tenu de sa fréquentation et de sa compétitivité par rapport aux alternatives routières.
Une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés tient à la réévaluation du coût des travaux qui a été faite par SNCF Réseau postérieurement à la conclusion du contrat de plan État-région. Afin de pouvoir disposer de tous les éléments, j’ai demandé à SNCF Réseau d’avancer à la fin de l’année 2017 les études visant à permettre de déterminer précisément le montant nécessaire. Les conclusions de ces études nous seront remises très prochainement. Sur ces bases, nous pourrons dégager les financements appropriés dans le cadre du contrat de plan État-région avec la région Nouvelle-Aquitaine.