Vous l’avez rappelé, monsieur le sénateur, un contrat ambitieux a été signé entre l’État et SNCF Réseau pour donner de la visibilité, notamment, sur la trajectoire de régénération pour les dix prochaines années.
Ce contrat vise à flécher prioritairement les investissements de régénération sur le cœur du réseau et prévoit à ce titre 34 milliards d’euros pour les dix prochaines années.
En ce qui concerne le réseau régional, que l’on pourrait qualifier de secondaire, il ne faudrait pas renouer avec les injonctions contradictoires au groupe ferroviaire. C’est à l’État et aux régions d’assurer le financement de la régénération et de la modernisation de ce réseau, et non à SNCF Réseau dans le cadre de son contrat de plan, via les 3 milliards d’euros que cet EPIC consacre prioritairement au cœur du réseau.
C’est dans le cadre des contrats de plan État-région – je rappelle qu’un engagement de 1, 5 milliard d’euros est prévu au titre du contrat de plan 2015-2020 – que des priorités doivent être définies, région par région, quant aux lignes pouvant faire l’objet d’une régénération et d’une modernisation.
Dans cet esprit, alors que l’État a annoncé une pause dans les grands projets d’infrastructures, je rappellerai que les contrats de plan, quant à eux, n’ont pas fait l’objet d’une telle pause, dans la mesure où ils concernent les transports de la vie quotidienne et des infrastructures dont la mise à niveau est très fortement attendue par nos concitoyens. Ces contrats se poursuivent, sans qu’ils puissent malheureusement permettre de régler l’ensemble des difficultés que peuvent rencontrer aujourd’hui les lignes secondaires.
Des discussions doivent donc être engagées avec chacune des régions, comme cela a déjà été fait avec la Nouvelle-Aquitaine, afin de trouver la bonne manière de traiter les problèmes.