Les incidents et bugs informatiques à répétition du mois de décembre ne font que confirmer l’impression terrible d’une très grande difficulté de maîtrise technique par notre entreprise publique.
Au-delà, c’est la situation globale du groupe qui me paraît préoccupante. La dette, qui atteint désormais plus de 50 milliards d’euros selon le rapport de l’Agence des participations de l’État, avec une projection à 60 milliards d’euros à l’horizon de 2025, plombe le système. Sur ce point crucial, la question d’une reprise de cette dette par l’État, à l’instar de ce qui s’est fait en Allemagne, est clairement posée : je voudrais connaître votre sentiment à cet égard, madame la ministre.
Par ailleurs, des investissements dans le réseau ferroviaire sont indispensables, car celui-ci est largement vieillissant. J’approuve l’opération vérité que vous avez enclenchée, ainsi que votre vision politique, consistant à faire porter les efforts sur les déplacements du quotidien, de proximité.
Au-delà de la mobilisation des moyens financiers nécessaires pour maintenir notre patrimoine ferroviaire et le moderniser, nous devons définir une nouvelle vision de l’avenir de notre entreprise publique et du transport ferroviaire, qui doit, j’en suis convaincu, passer par un assainissement financier de SNCF Réseau et par l’ouverture à la concurrence pour stimuler SNCF Mobilités, afin d’améliorer sa compétitivité et de rendre un meilleur service aux usagers.
J’aimerais, madame la ministre, connaître votre position sur ces sujets.