Je sais qu’Île-de-France Mobilités et les présidents des conseils départementaux ont beaucoup d’idées sur les solutions de mobilité qui peuvent être mises en œuvre dans ces territoires : transport à la demande, covoiturage, entre autres.
On doit aussi pouvoir améliorer sensiblement les conditions de déplacement en provenance de la grande couronne, comme on doit chercher à le faire ailleurs. De fait, les Assises nationales de la mobilité ont montré que les problèmes de congestion, qui étaient l’apanage de la région d’Île-de-France, sont en train de se développer dans toutes nos grandes métropoles.
Il faut donc s’efforcer d’apporter des réponses rapides, les plus rapides que l’on puisse imaginer consistant à soutenir massivement le covoiturage et les voies dédiées – des réponses ne supposant pas d’investissements lourds. Si l’on met deux personnes par voiture au lieu d’une – ou de 1, 1, comme on le constate aujourd’hui –, on aura deux fois moins de voitures ; si l’on arrive à en mettre trois, ce sera encore mieux…
La loi d’orientation des mobilités aura aussi pour ambition de permettre de telles réponses rapides, qui améliorent les mobilités de nos concitoyens sans passer par des projets d’infrastructure lourds.