Intervention de Elisabeth Borne

Réunion du 16 janvier 2018 à 14h30
État du service public dans les transports en région île-de-france — Débat interactif

Elisabeth Borne :

Monsieur le sénateur, vous avez souligné à juste titre l’importance du trafic assuré par le RER A, la ligne la plus chargée d’Europe.

J’ai évoqué la situation de certaines métropoles, dans lesquelles on est loin d’être passé à un mode d’exploitation de type RER. Sur le RER A, il y a un train toutes les deux minutes ou deux minutes trente sur le tronçon central. C’est dire s’il s’agit d’un outil de déplacement extrêmement puissant, mais dont on doit pouvoir assurer la robustesse.

Tel est l’objectif des programmes de rénovation des voies et du ballast – un travail qui n’avait pas été fait depuis la création du RER – et de l’ensemble des travaux menés par la SNCF et la RATP sur cette infrastructure.

Vous avez rappelé – je ne l’avais peut-être pas assez souligné en réponse à la question sur l’horizon auquel les voyageurs verront des améliorations – que, si les améliorations de l’infrastructure et le rattrapage de décennies de sous-investissement prennent du temps, les voyageurs peuvent heureusement voir les matériels financés par Île-de-France Mobilités, qui changent tout de même la vie, même si l’objectif est évidemment qu’ils roulent sur des infrastructures robustes et fiables.

Je ne suis pas en mesure de me prononcer, vous l’imaginez, sur la répartition des dessertes entre Poissy et Cergy et entre cette branche et celle de Saint-Germain-en-Laye. La construction d’EOLE est en cours, et ce chantier énorme a entraîné des désagréments importants sur le RER A, comme vous l’avez souligné. Je pense que l’enjeu de la desserte de la partie ouest de la région d’Île-de-France pourra être réexaminé après la mise en service d’EOLE, qui desservira aussi ce territoire.

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