Monsieur le sénateur, vous soulignez à juste titre que la capacité à interconnecter le nouveau réseau avec le réseau existant est une dimension fondamentale du projet. C’est ainsi que les nouvelles lignes pourront bénéficier au plus grand nombre de territoires en Île-de-France.
S’agissant en particulier des projets que vous avez mentionnés, l’interconnexion avec le RER D est bien prévue à Vert-de-Maisons.
La question qui se pose est celle de savoir comment on pourrait réaliser l’interconnexion avec la ligne R, qui, aujourd’hui, suppose un investissement supérieur à 250 millions d’euros. Quant à l’interconnexion Bry-Villiers-Champigny, la configuration qui a été retenue aujourd’hui entraîne des coûts très élevés. Comme vous le savez, il y a des débats entre l’État et la région sur le mode de financement de cette dernière interconnexion.
En tout cas, pour ne pas retarder et mettre en péril la réalisation de ces gares d’interconnexion, les études ont été engagées, ce qui permettra à l’État de poursuivre la discussion avec les collectivités sur les modalités de financement.
Monsieur le sénateur, sachez que je partage complètement votre avis : l’enjeu est bien de réaliser un réseau interconnecté. Je voudrais rappeler à cet égard que sur les soixante-huit gares du Grand Paris, quarante-quatre sont en interconnexion avec le réseau existant. On peut donc se rassurer, nous n’aurons pas un métro qui tourne en boucle sur lui-même sans être interconnecté avec le réseau en place. Il faut faire le maximum dans ce domaine.