C'est vrai qu'il ne faut pas être frileux ou craintif. Mais nous voyons bien que la question des produits agricoles sensibles sera le noeud gordien. Pour le sucre, je me rappelle que les sucriers-betteraviers de chez nous nous avaient longuement expliqué que certains accords étaient parfaits : ils l'étaient pour eux ! Mais ils ont beaucoup nui à la filière sucrière d'outre-mer, alors même que l'Union européenne y avait beaucoup investi. Comme notre collègue député européen Éric Andrieu, j'appelle à la plus grande vigilance. Nous pénétrons peu le marché australien. Soyons positifs, oui, mais en gardant les yeux ouverts.