Désormais va s’ouvrir la phase de l’évacuation de la ZAD, qui regroupe, je le rappelle, des occupants sans droit ni titre. Vous avez choisi une double approche, en fixant au printemps prochain le dernier délai d’évacuation des lieux tout en exigeant le déblocage immédiat des routes. Pour notre groupe, il n’est pas acceptable que des expressions minoritaires bloquent tout projet, au mépris des processus démocratiques. C’est pourquoi nous attendons des précisions sur le calendrier que vous mettrez en œuvre.
Mais une question plus large se pose : celle de l’intangibilité de l’ordre républicain dans les autres ZAD placées sous la surveillance des services de renseignement, dont on estime le nombre à une cinquantaine. Nous faisons nôtres ces mots du Président de la République : « Je ne veux plus voir ce genre de ZAD en France. »
Monsieur le Premier ministre, ma question est très simple : quelles mesures comptez-vous prendre pour assurer le maintien de l’ordre républicain et faire respecter l’autorité de l’État en mettant fin à l’existence de ces zones de non-droit ?