Monsieur le directeur général, je partage les propos du président Cambon sur le rôle que vous avez joué en amont du contrat du siècle conclu par DCNS et je salue l'image que vous avez donnée des ambassadeurs et l'approfondissement de leur rôle dans la diplomatie économique. C'est la raison pour laquelle je pense que vous êtes la bonne personne au bon endroit. Il apparaît comme une évidence que vous ayez été nommé directeur général de Business France.
Je veux saluer une publication récente de France-Diplomatie, à laquelle vous avez participé, qui tord le cou un certain nombre d'idées reçues totalement néfastes, chiffres à l'appui : la France serait en perte de vitesse, ne serait pas ouverte à la mondialisation, le mot entrepreneur ne serait pas français, et j'en passe.
Cela rejoint les propos que vous avez tenus pour souligner que les clignotants étaient au vert. S'ils sont au vert, ce n'est pas un don du ciel, c'est parce que des décisions ont été prises antérieurement par le gouvernement précédent et par d'autres aussi - c'est la continuité de l'État.
Considérez-vous que la décision prise par Laurent Fabius de regrouper un certain nombre d'opérateurs, en l'occurrence Ubifrance et l'Agence française pour les investissements internationaux, a contribué à ces évolutions ? Quel est l'aspect positif de ces regroupements ? Faut-il aller plus loin avec la BPI ? Avec mon collègue Jean-Pierre Vial, nous travaillons sur un autre sujet, qui contribue à l'image de la France, la poursuite des fusions autour d'Expertise France, au-delà des six opérateurs. Faut-il aller plus loin pour plus de lisibilité de l'équipe France à l'étranger ?