Monsieur le directeur général, bravo pour votre pragmatisme, nous en avons bien besoin.
Cette révolution nécessaire dont vous avez parlé est en marche depuis quelques années. Elle prend du temps parce que chacun des acteurs défend son pré carré, lesquels sont tous en concurrence, malheureusement. La mise en place de la diplomatie économique comportait deux volets : d'une part, créer cet esprit d'équipe ; d'autre part, confier enfin aux ambassadeurs la mission de devenir localement le patron de toutes nos activités économiques. Certains de vos anciens collègues me disaient que cela représentait 80 % de leur temps, selon les pays. Nous souffrons de l'absence d'un objectif unique et simple qui s'appliquerait à tous et d'un acteur unique qui pourrait décliner cet objectif.
Aujourd'hui, vous êtes l'un de ces acteurs. Ne pensez-vous pas que nous avons besoin de continuer à faire travailler ensemble les CCI et les conseillers du commerce extérieur de la France, qui font un travail remarquable, mais qui demeurent malheureusement un petit satellite parmi tous ceux qui agissent localement, qui font remonter à Paris un certain nombre d'informations intéressantes sur ce qui peut être décliné localement. N'avons-nous pas vocation à continuer ces fusions et ces regroupements ?