Je m'associe au concert de louanges : je pense que vous étiez le meilleur choix et connaissant depuis très longtemps votre travail, je ne peux que me réjouir de vos nouvelles responsabilités.
Je ferai un reproche minime : on a trop longtemps sous-estimé la francophonie en tant que levier possible de développement. Je partage la nécessité d'apprendre non seulement l'anglais, mais aussi d'autres langues. Si l'on parle allemand, on réussira d'autant plus facilement à exporter vers l'Allemagne. Mais peut-être pourrait-on parler, plutôt que d'une « team export », d'une « équipe export ». Notre langue plaît de plus en plus et nous devons nous battre pour elle.
Nous avons besoin de donner envie à ces entreprises d'exporter. Je donnerai l'exemple d'un ambassadeur de France qui s'était énormément investi dans un appel d'offres. La France l'a remporté, ce dont l'a prévenu un dirigeant au plus haut niveau de l'État. Lorsque, tout heureux, il a prévenu l'entreprise concernée, celle-ci lui a répondu que finalement elle n'avait pas le temps d'y donner suite.
Je puis vous dire que le pays étranger qui, du coup, a remporté cet appel d'offres s'en est servi remarquablement et a très bien réussi.