Merci beaucoup, monsieur le directeur, pour votre intervention remarquablement claire sur un sujet très complexe.
Je souligne le caractère exceptionnel de votre engagement en Birmanie pour l'accompagnement de la démocratisation et le soutien que vous avez apporté au nom de la France à Aung San Suu Kyi, qui a été déterminant.
Concernant la question des réfugiés, le secrétaire général de l'ONU a dit hier qu'il était extrêmement inquiet du fait que le HCR n'était lui-même pas du tout impliqué dans la surveillance du processus. Les ONG françaises ont-elles vraiment accès aux Rohingyas ?
Comment notre groupe interparlementaire d'amitié peut-il aider le processus de démocratisation ? Face à la fragilité d'Aung San Suu Kyi, nous avions incité les parlementaires birmans à créer un groupe d'amitié avec la France. Je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui.
Enfin, on sait que l'ASEAN a une politique de non-intervention, mais essaye-t-elle aujourd'hui de jouer un rôle pour trouver une solution à cette crise ?