Je veux en fait interroger Mme la secrétaire d’État.
On parle de recul stratégique, de protection, de défense contre la mer. Cependant, une vision uniforme de toutes nos façades maritimes, de la Méditerranée jusqu’au nord de la France, en passant par l’Atlantique, est absolument ridicule. Le recul stratégique est possible à certains endroits, mais pas partout. Je suis prêt à vous le démontrer sur le terrain.
La tempête Xynthia a frappé mon département. Je l’ai vécue douloureusement, comme tant d’autres habitants – je ne parle même pas des familles des victimes. La capacité à construire des digues ne doit donc pas être abandonnée.
Ma question est très simple.
Chaque gouvernement y allant de son choc de simplification, le Gouvernement a annoncé sa volonté de simplifier la législation concernant notamment l’éolien. Or, lorsque les plans de défense contre la mer ont été définis, M. Martin, qui était ministre de l’écologie, a accepté le principe d’un train de mesures de simplification réglementaires, car les maires – désormais les communautés de communes pour ce qui concerne la compétence GEMAPI – n’en peuvent plus de cette complexité normative, alors qu’il s’agit de protéger non pas des biens, mais des vies humaines. Il devait y avoir un second train de mesures, législatives cette fois. Mme Royal s’y était engagée, mais elle n’a pas respecté cet engagement.
Ma question est la suivante : alors que vous vous apprêtez à privilégier la voie législative pour simplifier l’implantation d’éoliennes en France, seriez-vous prête, madame la secrétaire d’État, à faire en sorte que l’on puisse simplifier, par cette même voie législative, les procédures qui entravent l’action des élus, pour protéger des vies humaines ?